Non.
Même si la loi n°75-617 du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce a dépénalisé l’adultère, celle-ci est civilement répréhensible de nos jours. L’adultère n’entraîne plus automatiquement le divorce, mais reste une faute conjugale laissée à l’appréciation du juge, qui pourra prononcer le divorce aux torts exclusifs de l’époux qui a commis l’adultère, ou aux torts partagés s’il estime que l’autre conjoint a également une part de responsabilité dans la commission de la faute.
Il faut souligner que, d’après l’article 212 du Code civil, « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance ». D’autre part, l’article 242 du Code civil établit que « le divorce peut être demandé par un des époux lorsque des faits constitutifs; une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune ».
En conséquence, l’adultère est toujours considéré comme une cause de divorce pour faute.